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Le kombucha est une boisson aux multiples vertus, véritable potion magique naturelle : 13 pages d'historique et de recettes

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Merveilleux Kombucha
Introduction
Le kombucha est une boisson aux multiples vertus, véritable potion magique naturelle, légèrement acidulée, obtenue grâce à l’action de fermentation produite par un champignon immergé dans une préparation liquide à base de thé et de sucre. On appelle aussi kombucha ce « champignon », qui s'apparente grossièrement à une masse gélatineuse plus proche de l’aspect d’une méduse échouée sur une plage que d’un champignon comme on en trouverait dans nos forêts. C’est cette souche gélatineuse qui est l’usine miraculeuse qui va transformer le liquide à base de thé et de sucre en cette boisson biologique vivante et lacto-fermentée que l’on va pouvoir consommer et qui recèle de fantastiques propriétés pour la santé.
Le champignon
En fait, le terme de « champignon » n'est pas vraiment approprié puisqu’il n’est pas un être vivant individualisé, mais une symbiose. Eh oui, le kombucha n'est pas un être vivant à part entière mais une communauté de bactéries et de levures vivant en symbiose, qui satisfont leurs besoins réciproques par leur association. Les levures fournissent aux bactéries des substances vitales, fermentant par exemple le sucre en alcool. Quant aux bactéries, elles vont transformer l’alcool produit par les levures en acides (lactique, acétique, gluconique) et autres sous-produits organiques. Ce faisant, elles modifient en l’acidifiant la solution de thé sucré, et cela empêche les bactéries, la pourriture et autres moisissures de se développer. Les seuls qui peuvent survivre sont les
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microorganismes acido-tolérants du « champignon », qui sont habitués à vivre dans un tel environnement. La symbiose réside à l’intérieur d’un solide en cellulose pure élaboré par certaines bactéries, qu’on appellera donc « champignon », plus par commodité de langage que par souci de véracité scientifique. Sous diverses formes, des bactéries et des levures en symbiose ont été utilisées depuis tous temps pour fabriquer des boissons et des aliments fermentés, pour le bien être et la santé, depuis des siècles et ce tout autours du monde. Le kombucha est un bel exemple de ces ensembles symbiotiques de bactéries et de levures. Au même titre que le kéfir pour ceux qui le connaissent, le kombucha a aussi le mérite d’être un excellent moyen d’entretenir ou de créer des liens sociaux avec nos congénères… puisque l’on pourra donner gracieusement les nouvelles souches produites après chaque phase de production, contribuant ainsi à répandre au sein de la population ce merveilleux remède de santé !
Origines
La recette de l’élixir nous viendrait d'Extrême Orient où des textes datant de 441 av. J-C feraient état de sa consommation en Corée. Elle fut la boisson sacrée réservée aux empereurs de la Chine antique depuis l’an 221 av. J-C sous la dynastie Tsin. De là, la boisson se serait répandue au Japon, en Inde, en Russie (par la Mongolie et la Sibérie), et en Europe de l'Est au début du 20ème siècle. Ensuite elle commence à se démocratiser en Allemagne et dans le reste de l'Europe. Apparemment, les alchimistes Paracelse et Nicolas Flamel en connaissaient déjà parfaitement les attributs et en maîtrisaient la fabrication et l’utilisation. En outre, l’élixir aurait aussi constitué une part du capital de connaissances gnostiques secrètes de certaines sociétés comme celle des Illuminati.
De par sa diffusion sur une aire géographique aussi vaste, chaque peuple, chaque culture lui a donné son nom propre, et à travers cette diversité de noms, on devine les bienfaits et l’aide qu’il fournit à ses consommateurs, jugez-en par vous-même : « petite mère japonaise », « champignon des héros », « champignon de longue vie », « champignon-miracle », « champignon de la
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charité », « champignon à thé ». Du côté de l'ésotérisme, on appelle la boisson qu’il produit l’ « élixir de Kargasok », du nom d'une ville de Sibérie occidentale où sa consommation est largement répandue au sein de la population.
On m’a souvent demandé d’où est-ce venait le champignon. En fait, étant donné qu’il naît dans le vinaigre à la base, je serais tenté de dire que son origine est à lier à celle du vinaigre. Or le vinaigre n’est autre que du vin qu’on a laissé vieillir à l’air libre… Pour faire court, on pourrait donc dire que ce champignon était potentiellement présent partout où l’homme a consommé du vin. Toutefois, ce serait donc les Orientaux qui en auraient les premiers découvert les propriétés et la recette.
En fait, vous disposez peut-être d’un champignon sans le savoir. Vérifiez si vous n’auriez pas oublié au fond de votre cuisine une vieille bouteille de vinaigre de cidre ou de vin (ni vinaigre blanc, ni aromatisé au miel ou à quoi que ce soit d’autre). Si c’est le cas, il y a de fortes chances que vous constatiez au fond de celle-ci une sorte de dépôt épais et compact, un peu comme un voile. Dans ce cas bravo, vous avez trouvé un champignon (c’est une mer de vinaigre très dense en fait) ! Bien sûr, ce n’est pas exactement un Kombucha puisqu’il est né d’autre chose que de l’élixir qu’il produit, mais il va le devenir ; l’un et l’autre étant cousins très proches parfaitement compatibles quant à leurs milieux de vie respectifs. Si vous n’avez pas une telle bouteille de vinaigre enfouie chez vous, il ne vous reste qu’à en acheter une et faire preuve de patience (plusieurs semaines ou plusieurs mois selon les cas, le temps que le champignon soit bien formé. Laissez 4 à 5 centimètres de vinaigre au fond de la bouteille, enlevez le bouchon et planquez-là au fond d’un placard avec un tissu protecteur afin que les saletés n’aillent pas se déposer au fond de la bouteille, mais suffisamment fin pour laisser passer l’oxygène qui permettra de laisser libre court au processus de fermentation.
Vertus
D’un coté, on peut dire que la kombucha est une boisson savoureuse avec un destin très intéressant sur le plan ethnologique. Mais son utilisation aussi large
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partout dans le monde n’est pas due à cela, bien évidemment. Son succès reconnu et grandissant est dû à ses propriétés fascinantes pour la santé…
En effet, ce n’est pas pour rien que les empereurs de Chine en avaient fait leur boisson sacrée et qu’ils lui attribuaient leur santé de fer et leur formidable longévité. Staline lui-même en consommait au même titre que l’ancien président des Etats-Unis Ronald Reagan, qui l’aurait reçu en cadeau des Japonais et aurait de par sa consommation guérit son cancer de la peau, à raison d’une consommation de 2 litres par jour (…!). Les oeuvres d’Alexandre Soljenitsyne, « la Main Droite », « le Pavillon des cancéreux », ainsi que son autobiographie, font également référence à cette merveilleuse manne de Mère nature. L’auteur décrit comment, étant lui-même au Goulag et atteint d’un cancer à l’estomac accompagné de métastases nombreuses au poumon et au foie, il fut totalement guéri de cette situation qu’on disait irrémédiable par « un champignon qui se développe sur le thé ». Il raconte dans « le pavillon des cancéreux » comment le personnel cancérologue d’une clinique moscovite, après avoir constaté l’amélioration de son état, était prêt à tout donner pour obtenir le précieux fongus…
On peut en effet lire bien des témoignages et des comptes-rendus sur internet de son utilisation efficace comme remède contre différents maux, de l’indisposition passagère à la maladie grave. La force du kombucha est à la fois une affaire de légende et de vérité. Même s’il y a derrière chaque légende un fondement originel réel, la croyance ancienne en la force incroyable du champignon est corroborée par les recherches scientifiques contemporaines. Voici ce qui figure
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dans le Hagers Handbuch allemand de la pratique pharmacologique : « Utilisation du kombucha : dans la médecine populaire, contre presque toutes les maladies, comme diurétique contre les oedèmes, en particulier contre l’artériosclérose, la goutte, la paresse intestinale, les calculs. Comme boisson rafraîchissante ou, si on le laisse vieillir, comme vinaigre de table ». C’est précisément cette utilisation contre presque toutes les maladies d’après la tradition, la foi, la recommandation, ou l’expérience, qui fait objecter les partisans de la médecine scientifique traditionnelle et allopathique. Pourtant, il existe de nombreux travaux scientifiques sur le kombucha, qui décrivent son efficacité curative basée sur les acides et sur les vitamines des groupes B et C. Comme cela a été prouvé en particulier par des chercheurs russes, beaucoup de ses composants ont des propriétés antibiotiques et détoxifiantes, et ils jouent des rôles décisifs dans les processus biochimiques du corps. Pendant le processus de fermentation et d’oxydation se déroulent des réactions complexes d’assimilation et de dissociation qui amènent le champignon à produire des substances de grande valeur que l’on va retrouver dans la boisson, comme par exemple : acide gluconique, vitamines B1, B2, B3, B6, B12, C, acide folique, acide lactique, enzymes, acides aminés, composés antibiotiques, et une petite quantité d’alcool due à la fermentation. Par leurs propriétés métaboliques positives, ces substances peuvent rétablir des conditions normales et saines dans les membranes des cellules, permettant un bien-être général et un renforcement de l’immunité naturelle, et ce sans effet secondaire. Cela présente un intérêt non négligeable à notre époque soumise à des pollutions constantes de l’environnement et de nos aliments, sans parler de toutes les nuisances mentales et émotionnelles qui alourdissent les énergies du corps physique et qui créées le lit des maladies dans les plans subtiles. Contre ces influences néfastes, c’est un parti pris de santé que d’aider le corps à se défendre en lui fournissant des éléments biologiques qui stimuleront son système immunitaire.
Ainsi, le kombucha nettoie le sang, améliore le fonctionnement du foie, de la vésicule biliaire, et de la digestion en général, facilite grandement le traitement des cancéreux (étant un très puissant anti-carcinogène) ainsi que des sidéens et séropositifs (puisque il renforce le système immunitaire), est puissamment tonique, et recèle des propriétés puissamment désaltérantes.
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D’autre part, en des termes plus ésotériques et énergétiques, on peut dire qu’il est une source d’énergie vitale en soi qui stimule puissamment celle du corps physique et vivifie l’aura et les corps subtiles, et en plus, ce qui est rarissime dans la nature, élève le taux vibratoire des corps physique (lutte contre les maladies dégénératives), éthérique (restructuration et régénération tissulaires), et astral (recharge et renforcement du corps émotionnel permettant un moral plus solide et l’éradication facilitée des idées noires). De part ses qualités extraordinaires, le kombucha a été reconnu comme fondamentalement actif contre toute une série d’affections pathologiques :
 Mélanome aux yeux
 Tumeur de la glande thyroïde
 Tumeur du cerveau
 Maladies graves du bas-ventre
 Troubles gastriques et intestinaux
 Troubles pulmonaires
 Migraines (causes a priori non-décelées)
 Raideurs articulatoires
 Carence en kératine (cheveux, ongles, peau...)
 Dépigmentation capillaire (cause intestinale)
 Allergies
 Goutte
 Hyper, ou hypotension
 Cholestérol
 Rétention d’eau
 Nodosités rhumatismales
 Troubles de la concentration
 Asthme
 Diabète (dans ce cas, faire suivre sa consommation par un médecin)
 Myome
 Tension artérielle et/ou oculaire
 Régulation pondérale
 Sécrétions muqueuses de la gorge
 Urémie
 Arthrose grave
 etc... LE TERRAIN EST TOUT ! Claude Bernard (1813-1878), le père de la médecine expérimentale, a eu toute sa vie une polémique avec Louis Pasteur. Il était d’avis que le microbe était rarement le facteur le plus important dans l’installation de la maladie, alors que la force vitale du corps, le « terrain », était absolument déterminante. Ce
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« terrain » dépendait à la fois de l’état corporel et psychique de la personne infectée. Pasteur, pour qui seul l’agent pathogène comptait, contestait violemment cette théorie. Cependant, sur son lit de mort (en 1895), il reconnut son erreur et admit que « Bernard avait raison. Le microbe n’est rien. Le milieu est tout ». Notre corps dispose d’un système de défense cohérent et efficace. La plupart des gens n’ont pas conscience de la présence dans leurs corps d’innombrables micro-organismes qui participent aux processus vitaux. Que le terrain intérieur devienne défavorable à ces amis de la vie, alors, comme dans le cas d’un milieu stérile subitement ouvert à des souches extérieures, les germes pathogènes prolifèreront car ils ne seront plus tenus en échec par notre système immunitaire et la concurrence des micro-organismes sains, et la maladie aura tout loisir de s’installer. Le système immunitaire est placé sous l’influence d’autres dimensions (pensées et émotions p.ex.) et est influencé par le milieu interne, comme l’avait compris Claude Bernard. C’est sur cela qu’agit le kombucha : il nous aide à préserver la qualité de notre terrain.
Ingrédients nécessaires
La préparation est relativement simple et peu onéreuse, mais elle demande un peu de temps et de patience. En voici les ingrédients nécessaires :
1) Thé noir et thé vert (non parfumés, 3 cuillers à thé de chaque, entre 2 et 4 plus un résultat plus ou moins corsé). Il est recommandé de ne pas utiliser de sachets ! Le thé peut, pour les personnes ne le supportant pas, bien que la transformation de la théine soit totale, être substitué par les plantes suivantes (d’autres sont également utilisables à condition qu’elle ne contienne pas ou très peu d’huile essentielle) :
 feuilles de framboisier
 aubépine
 valériane
 ortie brûlante (celle qui pique quand on la touche...)
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 pissenlit
 sureau
 feuilles de fraisier
 feuilles de mûrier
 achillée millefeuille (par exception, même si elle contient une huile essentielle)
… mais éviter à tout prix :
 aneth
 angélique
 armoise (pourtant plante magique par excellence)
 bergamote
 camomille
 cumin
 estragon
 fenouil
 lavande
 livèche
 marjolaine
 menthe en général et menthe poivrée en particulier
 romarin
 thym
 et toutes plantes aromatiques et fortement odoriférantes
2) 2 litres d’eau de source (même en bouteille) ou d’eau du robinet à condition qu’elle ne soit pas chlorée et surtout qu’elle ait été filtrée dans des carafes prévues spécialement à cet effet (avec filtres Brita par exemple). Pour ceux qui ont la chance de posséder un puits, cette eau sera providentielle. Une eau de pluie de conviendra pas en revanche, pollution oblige...
3) 160 gr. de sucre blanc. Force a été de constater que les levures apprécient mieux le sucre blanc raffiné que le sucre biologique de canne, allez donc savoir pourquoi. Par contre, libre à vous de tenter l’expérience avec du fructose ou du sucre blond biologique. J’avoue ne pas avoir testé la chose jusqu’à présent.
4) 1 champignon bien actif. Si le fongus que vous allez utiliser est une ancienne souche conservée plusieurs mois au frigo (6 mois maximum), il faudra utiliser la première production pour réanimer le fongus en doublant la quantité de thé et de sucre, sans boire la boisson.
5) 2 dl d’élixir précédemment produit ou 2 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre (évitez les autres sortes de vinaigres).
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6) Prévoyez un grand saladier, ou soupière, ou tout récipient propre à large ouverture, pouvant contenir aisément deux litres de liquide, en prenant soin d’éviter toutes matières métalliques.
Préparation (rapide) et conservation :
1) Faîtes bouillir 0,5 litre d’eau sur les deux litres prévus.
2) Faîtes dissoudre le sucre dans l’eau bouillante et ajoutez-y les deux sortes de thé, ou les plantes choisies.
3) Faîtes infuser les thés ou les plantes dans cette eau sucrée durant 10 minutes.
4) Retirez-la ou les pinces à thé du liquide, ou filtrez-le si vous avez jeté les plantes dans l’eau, puis ajoutez-y les 1,5 litre d’eau restant afin de diluer l’infusion sucrée ainsi obtenue. Ce “bouillon matriciel” doit être amené à température ambiante.
5) Ajoutez-y encore soit le vinaigre, ou les 2 dl d’élixir si vous en avez déjà fait, ou si on vous en a procuré.
6) Ajoutez enfin le fongus. Dans la pratique, j’ai remarqué que le fongus remontera rapidement en surface ou ira reposer dans le fond du récipient, en fonction des micros bulles d’air coincées dans sa souche. Dans un cas comme dans l’autre, la fermentation aura lieu mais j’ai pu constater à plusieurs reprises que lorsque le champignon s’étend en surface, le nouveau-né qui grandira sur la souche de l’ancien sera considérablement plus épais.
7) Recouvrez la soupière d’un linge fin en coton ou d’un gaz médical de façon à laisser l’air circuler entre la surface du liquide et l’extérieur, mais surtout sans que le tissu touche la surface du liquide.
8) Placez la soupière ainsi recouverte entre cinq et sept jours, impérativement dans les conditions suivantes :
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 à l’abri de la lumière, naturelle ou artificielle ;
 à l’abri de la poussière (le linge est un peu là pour ça) ;
 à la chaleur, entre 23°C et 28°C, avec plus ou moins 5°C de marge en plus ou en moins et au maximum ;
 à l’abri de toute fumée, surtout celle de cigarettes, mais également celle d’encens.
9) Après 1 à 2 jours, si vous apercevez que des filaments se répandent tous azimuts dans le liquide, c’est très bien, car c’est le signe que le fongus a envoyé ses légions de bactéries et de levures au front…!
10) Si les conditions décrites ci-avant sont respectées, le récipient doit dégager, à partir du 5ème jour complet de fermentation, même au travers du tissu de protection, une légère odeur acidulée, vaguement vinaigrée. Quoi qu’il en soit, surveillez votre préparation à partir de ce jour là. Il est même recommandé de la goutter. Une peau doit intégralement recouvrir la surface du liquide (ou de l’ancien champignon flottant en surface) et doit être suffisamment épaisse pour pouvoir éventuellement être saisie entre les doigts. Si elle n’existe pas encore ou si elle est trop fine, inutile de la goutter, elle n’est pas prête. Goûtez le breuvage en plongeant dans le liquide une cuillère à soupe (éviter tout contact du métal contre le champignon, car il n’aime pas ça du tout !). Le goût doit correspondre à l’odeur décrite, mais sans contenir aucune saveur sucrée ! Si c’est le cas, la préparation n’est pas terminée, tout le sucre n’ayant pas été transformé. Entre le cinquième et le septième jour, elle doit être prête. Son goût doit donc être acidulé et quelque peu vinaigré, mais non-sucré. Le liquide peut être légèrement pétillant, et avoir quelque peu le goût de pomme, si du moins c’est du thé qui a été utilisé.
11) A ce moment là, saisissez délicatement la pellicule et conservez-la soigneusement pour les préparations futures, et déposez-la au fond d’un bocal dans lequel vous verserez entre 2 et 3 dl de l’élixir obtenu dans lequel pourra tremper le champignon, et placez ensuite le bocal bien fermé au réfrigérateur jusqu’à la prochaine fabrication. Le fongus peut rester ainsi « endormi » par le froid entre trois et six mois.
Vous pouvez alors soit jeter l’ancien champignon puisqu’il vous en aura fait un nouveau (l’ancien aura pris une teinte plus brunâtre et une texture plus épaisse
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et opaque), soit le garder. En effet, il vaut toujours mieux avoir un fongus de secours au cas où le nouveau aurait un problème. Vous pourrez ainsi jeter l’ancien lorsque le nouveau vous en aura lui-même produit un troisième. Vous pourriez également augmenter votre production en plaçant le nouveau fongus dans un deuxième récipient, opération qui pourra ensuite être reproduite pour produire toujours plus d’élixir !
12) Filtrez le reste de la préparation afin de séparer les diverses levures qui ont pu se former au fond du récipient, de manière à obtenir un liquide bien clair et relativement translucide (voir illustration en p.1), que vous entreposerez également au frigo. Une méthode de filtrage efficace et non contraignante est de faire couler le liquide au travers d’une passoire à thé.
Consommation
La différence entre les qualités énergétiques de l’élixir et la faiblesse énergétique des organismes soumis à une alimentation catastrophique et profondément destructrice, peut causer des crises d’élimination et des chocs digestifs lors des premières prises. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de procéder ainsi :
 Trois semaines de prise de l’élixir, en alternance avec une semaine de pose.
 Au cours de la toute première semaine, ou lors d’une reprise d’élixir après plusieurs semaines d’arrêt, ne consommer qu’un demi-verre à moutarde le matin à jeun.
 En “rythme de croisière”, un grand verre à eau d’élixir avant les trois repas.
Il n’existe AUCUNE contre-indication, ni prouvée ni même jamais constatée, quant à la consommation du Kombucha, QUELLE QUE SOIT LA QUANTITE. Même les personnes souffrant de diabète grave peuvent en consommer sans problème à condition que la préparation, telle qu’elle dit l’être selon la recette et pour être efficace, n’ait aucune saveur sucrée, signe que le sucre s’est alors TOTALEMENT transformé au cours de la fermentation. Le simple bon sens veut cependant que dans ce cas pathologique précis, la consommation d’élixir soit suivie par un médecin compétent et éclairé si possible, ou qu’elle lui soit au moins signalée. Il n’existe pas non plus de quantité maximum d’élixir à
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consommer par jour. Pour rappel, Ronald Reagan, ancien Président des Etats-Unis, a guéri son cancer de la peau suite à la consommation de presque 2 litres par jour !
A noter que même les animaux domestiques peuvent en consommer sans aucun problème, et que le champignon, n’est bien sûr pas toxique, et que même si la nature n’a rien prévu pour le rendre spécialement appétissant, il peut néanmoins être mangé, aussi bien par les humains que les animaux (dans ce cas, son action est au moins dix fois supérieure à celle de l’élixir qu’il produit ; sa consommation est donc recommandée en cas de traitement d’attaque, mais là encore, à condition d’être déjà en train de boire de l’élixir. Les animaux pour leur part, peuvent manger le fongus sans qu’ils aient eu besoin de boire préalablement son élixir). MISE EN GARDE IMPORTANTE ! Le kombucha n’est pas une carte blanche pour une mauvaise hygiène de vie. Les fautes graves dans la conduite de la vie ne peuvent jamais être combattues au moyen d’un médicament, si efficace soit-il ! L’action du kombucha vise seulement, et c’est déjà beaucoup, à disposer de tous ses moyens pour vivre, et à diminuer considérablement la vulnérabilité aux maladies, bénignes ou graves et de s’en guérir plus facilement. Elle ne dispense pas d’une alimentation équilibrée, de l’hygiène corporelle, et d’une bonne gestion de nos pensées et de nos émotions. Celui qui a compris cela peut utiliser le kombucha comme une boisson qui a des propriétés médicinales et préventives. Il appartient à ces aliments de force et de santé, utiles pour maintenir le corps dans un état optimal et permettre une activité de tous les instants dans un environnement qui est de plus en plus source de stress et de pollutions diverses. Si le kombucha est consommé dans le respect des quelques consignes exposées ci-dessus, il sera assurément un allié fabuleux pour assurer la santé et la vitalité de l’organisme et pour soutenir sa capacité d’auto-guérison.
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Vinaigre de Kombucha
Si on laisse macérer environ 3 semaines dans le bocal, la boisson à base de thé noir ou vert préparée grâce au champignon kombucha, à température ambiante, elle deviendra avec le temps un vinaigre de table ou à usage cosmétique dans les lotions pour la peau ou les cheveux. L'acide glucoronique se transforme petit à petit en acide acétique pour donner ce vinaigre. Avant de l'utiliser le vinaigre de kombucha doit être filtré. En cuisine son goût de « vinaigre » est agréable, sa consistance est liquide (et bien moins sirupeuse qu'un vinaigre balsamique). Il assaisonne agréablement les crudités.
Sources
Ce document est une synthèse d’informations provenant de divers sites internet que je vous invite à consulter pour de plus amples informations :
 http://www.kombu.de/fasz-frz.htm
 http://www.jpmutin.com/m3.html
 http://www.kombucha.123.fr/composition.html
 http://labeille.canalblog.com/archives/2009/03/09/12885032.html
 http://www.archimagie.com
K ombucha mon fidèle compagnon de santé O m Om Om ces vibrations divines sont pour toi M erveilleux champignon, Prince du règne végétal, B oire ton élixir est tel un orgasme gastrique, U n bain de jouvence pour les cellules intestinales C hampignon autant mirifique que prolifique, soit H onoré comme il se doit par l’Âme du Monde
A lchimiste émérite, notre hommage tu mérites T a médecine soigne et élève le corps physique, H armonise et renforce nos énergies subtiles E n d’autres époques on t’aurait brûlé vif K ali Yuga est révolu, il est temps de célébrer I nconditionnellement ta grandeur d’Âme N amasté cher Fongus, avec toute notre G ratitude et notre profond Respect



05/06/2013
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